2020
B2- Dans une vidéo dégage le problème soulevé par un des 2 sujets suivants; présente ton opinion sur le sujet de manière argumentée. environ 8 minutes
SUJET 1- La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité
À qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-Jacques Rousseau lui- même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui, qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant, tout ceci n’est qu’une fable ! La crise d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun déterminisme biologique. Et l’opposition aux parents – aux enseignants quelquefois – n’est pas une nécessité, même si les « spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la faire tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de l’adolescence sur la base d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale, essayant de comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».
SUJET 2- Violence : les écrans en accusation
Une question complexe qui ne semble pas près d'être résolue.
Ce n'est plus une vague mais un raz de marée. En Europe et aux États-Unis, les associations familiales et de téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes s’inquiètent de l'impact de la violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres et expérimentations à la rescousse. Comme cette enquête de Columbia University expliquant qu'un enfant regardant la télé plus de trois heures par jour risque cinq fois plus qu'un autre d'avoir un comportement violent à l’âge adulte. (...) Ou encore comme ces tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptée par un jeune est plus élevé que celui d'un adulte. Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les maux, d’autres comme George Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l’industrie du film et les exigences mercantiles sont à l'origine du phénomène. « L’homme n'a pas attendu la télé pour tuer », ironise l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème, complexe, exige des réponses forcément nuancées et la responsabilisation des familles et des parents, eux- mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi Internet : un mal chasse l’autre...
source: Ces 2 sujets ont été pris dans les documents du CIEP.“Exemples De Sujets.” CIEP, 3 Apr. 2017, www.ciep.fr/delf-junior/exemples-sujets.
SUJET 3- Doit-on prendre la télé-réalité à la légère?
Si ce genre d'émissions est souvent l'objet de mépris et de moqueries, il n'empêche que l'on peut nier leur succès, condition de leur durabilité. Mais d'où vient ce succès qui semble inaltérablemalgré les années?
Selon Christophe André, psychiatre et psychothérapeute: "La "télé-réalité" délivre une image artificielle et factice de l'existence et des rapports humains (...) toutes les émotions y sont fabriquées ou au moins préparées en vue de faire de l'audience". "La "télé-réalité" est une sorte de gigantesque miroir tendu à nous-mêmes, dans lequel nous aimons à nous regarder, pour le meilleur et pour le pire. Car toute la question est de savoir si ce regard sur nous va nous faire ensuite réellement réfléchir, ou si nous en resterons simpplement au constat narcissique du "Moi, je suis comme ça" ou "Moi, je ne suis pas comme ça.", explique le spécialiste . Reste à voir si la télé-réalité a vraiment une utilité. Peut-on la prendre au sérieux?
source: http://www.mesdebats.com/medias-tech/4037-doit-on-prendre-la-tele-realit-a-la-legere
SUJET 1- La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité
À qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-Jacques Rousseau lui- même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui, qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant, tout ceci n’est qu’une fable ! La crise d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun déterminisme biologique. Et l’opposition aux parents – aux enseignants quelquefois – n’est pas une nécessité, même si les « spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la faire tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de l’adolescence sur la base d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale, essayant de comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».
SUJET 2- Violence : les écrans en accusation
Une question complexe qui ne semble pas près d'être résolue.
Ce n'est plus une vague mais un raz de marée. En Europe et aux États-Unis, les associations familiales et de téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes s’inquiètent de l'impact de la violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres et expérimentations à la rescousse. Comme cette enquête de Columbia University expliquant qu'un enfant regardant la télé plus de trois heures par jour risque cinq fois plus qu'un autre d'avoir un comportement violent à l’âge adulte. (...) Ou encore comme ces tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptée par un jeune est plus élevé que celui d'un adulte. Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les maux, d’autres comme George Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l’industrie du film et les exigences mercantiles sont à l'origine du phénomène. « L’homme n'a pas attendu la télé pour tuer », ironise l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème, complexe, exige des réponses forcément nuancées et la responsabilisation des familles et des parents, eux- mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi Internet : un mal chasse l’autre...
source: Ces 2 sujets ont été pris dans les documents du CIEP.“Exemples De Sujets.” CIEP, 3 Apr. 2017, www.ciep.fr/delf-junior/exemples-sujets.
SUJET 3- Doit-on prendre la télé-réalité à la légère?
Si ce genre d'émissions est souvent l'objet de mépris et de moqueries, il n'empêche que l'on peut nier leur succès, condition de leur durabilité. Mais d'où vient ce succès qui semble inaltérablemalgré les années?
Selon Christophe André, psychiatre et psychothérapeute: "La "télé-réalité" délivre une image artificielle et factice de l'existence et des rapports humains (...) toutes les émotions y sont fabriquées ou au moins préparées en vue de faire de l'audience". "La "télé-réalité" est une sorte de gigantesque miroir tendu à nous-mêmes, dans lequel nous aimons à nous regarder, pour le meilleur et pour le pire. Car toute la question est de savoir si ce regard sur nous va nous faire ensuite réellement réfléchir, ou si nous en resterons simpplement au constat narcissique du "Moi, je suis comme ça" ou "Moi, je ne suis pas comme ça.", explique le spécialiste . Reste à voir si la télé-réalité a vraiment une utilité. Peut-on la prendre au sérieux?
source: http://www.mesdebats.com/medias-tech/4037-doit-on-prendre-la-tele-realit-a-la-legere